Pourquoi l’OTAN impose-t-elle 5 % du PIB à la défense ?
L’OTAN justifie cette réforme par l’évolution du contexte stratégique : montée des tensions avec la Russie, cyberattaques, renforcement des capacités militaires adverses. Le sommet de La Haye insiste sur une répartition chiffrée : 3,5 % pour la défense pure (troupes, armements), et 1,5 % pour infrastructures, cybersécurité et logistique. Un examen à mi-parcours est prévu dès 2029, pour ajuster la trajectoire.
Le passage de 2 % à 5 % représente une charge financière colossale. Pour l’Europe, cela signifie 510 milliards d’euros par an de dépenses militaires additionnelles. En regard, la France devrait supporter un effort supplémentaire estimé à 86 milliards d’euros annuels, alors qu’elle est actuellement autour de 2,1 % du PIB.
Pour la France, comment articuler cet effort ? Il faudra financer 3,5 % de dépenses militaires directes et 1,5 % pour des volets essentiels comme le cyber, les infrastructures, la mobilité : un basculement stratégique, opérationnel et budgétaire, amplifié par la loi de programmation militaire déjà votée fin 2023 pour atteindre 2,2 % du PIB à l’horizon 2030. L’enjeu est colossal : arbitrer entre souveraineté, solidarité, fiscalité et compétitivité.
Le passage de 2 % à 5 % représente une charge financière colossale. Pour l’Europe, cela signifie 510 milliards d’euros par an de dépenses militaires additionnelles. En regard, la France devrait supporter un effort supplémentaire estimé à 86 milliards d’euros annuels, alors qu’elle est actuellement autour de 2,1 % du PIB.
Pour la France, comment articuler cet effort ? Il faudra financer 3,5 % de dépenses militaires directes et 1,5 % pour des volets essentiels comme le cyber, les infrastructures, la mobilité : un basculement stratégique, opérationnel et budgétaire, amplifié par la loi de programmation militaire déjà votée fin 2023 pour atteindre 2,2 % du PIB à l’horizon 2030. L’enjeu est colossal : arbitrer entre souveraineté, solidarité, fiscalité et compétitivité.
Le rôle moteur de Donald Trump dans la décision de l’OTAN
En décembre 2024, lors d’un entretien, Donald Trump stipulait que 2 % ou 3 % ne suffisaient pas, préconisant 5 %. Depuis, la pression n’a cessé de monter : pour certains alliés, une condition sine qua non au maintien du parapluie américain pour l’Ukraine.
La France doit désormais intégrer cette quintuple hausse à ses plans budgétaires. Avec plus de 510 milliards d’euros supplémentaires pour les Européens, Paris est au cœur d’arbitrages spectaculaires. Ce choix engage l’industrie de défense, les infrastructures, la formation militaire, tout en soulevant des questions de fiscalité et d’acceptabilité politique.
Le 5 % devient la nouvelle norme de l’OTAN, contraignant à une transformation rapide et cohérente. Pour la France, c’est l’occasion de renforcer sa posture et sa capacité militaire… mais aussi un défi de discipline budgétaire sans précédent.
La France doit désormais intégrer cette quintuple hausse à ses plans budgétaires. Avec plus de 510 milliards d’euros supplémentaires pour les Européens, Paris est au cœur d’arbitrages spectaculaires. Ce choix engage l’industrie de défense, les infrastructures, la formation militaire, tout en soulevant des questions de fiscalité et d’acceptabilité politique.
Le 5 % devient la nouvelle norme de l’OTAN, contraignant à une transformation rapide et cohérente. Pour la France, c’est l’occasion de renforcer sa posture et sa capacité militaire… mais aussi un défi de discipline budgétaire sans précédent.